La dépression, ce n’est pas un choix

Je partage cet article. Je cherchais ce que je pouvais dire pour l’introduire. Rien. Rien de plus. Ce texte exprime totalement ma pensée.

« J’ai choisi le bonheur »… Ta yeule!

Un jour, j’espère trouver les mots pour raconter ce qui se passe vraiment quand on tombe. Parce que la dépression, c’est ça: on tombe dans un trou qui s’ouvre, grand et incontournable, sous nos pieds sans prévenir. Certains vont trouver quelque chose à quoi s’accrocher dans la chute et pourront remonter. D’autres vont finir détruits par l’impact. Ce n’est pas un choix. Le choix est dans ce qu’on fera des ressources qu’on a pour s’en sortir. Et encore là, tout dépend des ressources qu’on a pour s’en sortir, justement.

J’ai eu une belle discussion avec mon amoureux sur ce sujet, d’ailleurs. Est-il possible que certains humains naissent sans le bagage nécessaire pour affronter les pires obstacles de la vie? Un humain qui a un bagage insuffisant pour un type d’obstacle et qui n’a pas l’environnement pour pallier à ses lacunes, il fait quoi? Et à la réponse « Voyons, tout le monde a ce qu’il faut!», je demande juste «pourquoi?» Pourquoi tout le monde aurait-il ce qu’il faut en partant? Y aurait-il eu l’évolution des espèces si tout le monde avait ce qu’il faut pour s’en sortir? Et en même temps, on se nourrit tellement d’espoir quand on est en dépression. On a besoin de se dire que tout le monde peut s’en sortir. C’est vital.

Mais je m’égare. Ce texte. À lire. Et le reste sera dans un prochain billet!